Dans ce projet au caractère architectural fort, l’organisation des espaces extérieurs s’appuie sur une délimitation construite entre l’espace privé (les jardins, à l’échelle de l’appartement), les espaces collectifs (les cours, à l’échelle de l’immeuble), et celui, «public», du champ: ce dernier est organisé autour d’une rue de desserte, piétonne. Situé à l’entrée du quartier, le parking couvert est doté d’une toiture à usage réversible, utilisable en place des fêtes. Cette gradation des espaces extérieurs, dont la mission est de favoriser différents degrés d’appropriation, est ici exprimée physiquement avec la construction de murets d’enceinte. Chaque immeuble dispose de sa propre cour plantée d’un arbre fruitier différent pour chaque îlot et équipée d’une caisse de rangement pour le matériel d’extérieur.
Cette approche audacieuse comportait un écueil : celui de «trop» bâtir l’espace extérieur, de le cloisonner. Le travail du paysagiste a consisté à développer un travail fin sur les franges du site, en l’occurrence les relations du nouveau quartier avec le champ, le cordon boisé du bocage, le village. A l’échelle du projet, un soin particulier a été apporté aux relations entre le dedans et le dehors, à l’aménagement du sol (matériaux de qualité dans les cours, confort d’usage) et à la qualité des plantations (essences locales adaptées et valeur ornementale).
La valeur d’usage de ces espaces différenciés s’est peu à peu développée au fil des mois d’habitation et le potentiel de convivialité répond aux attentes du projet.
Dans ce projet au caractère architectural fort, l’organisation des espaces extérieurs s’appuie sur une délimitation construite entre l’espace privé (les jardins, à l’échelle de l’appartement), les espaces collectifs (les cours, à l’échelle de l’immeuble), et celui, «public», du champ: ce dernier est organisé autour d’une rue de desserte, piétonne. Situé à l’entrée du quartier, le parking couvert est doté d’une toiture à usage réversible, utilisable en place des fêtes. Cette gradation des espaces extérieurs, dont la mission est de favoriser différents degrés d’appropriation, est ici exprimée physiquement avec la construction de murets d’enceinte. Chaque immeuble dispose de sa propre cour plantée d’un arbre fruitier différent pour chaque îlot et équipée d’une caisse de rangement pour le matériel d’extérieur.
Cette approche audacieuse comportait un écueil : celui de «trop» bâtir l’espace extérieur, de le cloisonner. Le travail du paysagiste a consisté à développer un travail fin sur les franges du site, en l’occurrence les relations du nouveau quartier avec le champ, le cordon boisé du bocage, le village. A l’échelle du projet, un soin particulier a été apporté aux relations entre le dedans et le dehors, à l’aménagement du sol (matériaux de qualité dans les cours, confort d’usage) et à la qualité des plantations (essences locales adaptées et valeur ornementale).
La valeur d’usage de ces espaces différenciés s’est peu à peu développée au fil des mois d’habitation et le potentiel de convivialité répond aux attentes du projet.